Mercredi 11 Mai 2005
LEGALITE HONNEUR JUSTICE
Non Colonel Hamrouche, l'Algérie n'a pas échoué ! Vous n'avez cessé de blâmer l'Algérie, d'incriminer le peuple algérien de la déchéance actuelle, de lui imputer les malheurs qui sévissent aux quatre coins de notre terre ! Vous avez été, sans aucun doute, le témoin d'événements gravissimes, voire décisifs, dans l'histoire contemporaine de notre pays, une époque durant laquelle l'Algérie aurait pu connaître un essor formidable, si des hommes comme vous, qui représentaient le pouvoir, qui occupaient des postes de responsabilités avaient eu le courage, la dignité, de s'opposer aux vrais détenteurs du pouvoir. IL faut l'affirmer, c'est bien le manque de courage et d'honneur de certains hommes tels que vous, qui a permis à cette horde de mafieux de violer toutes les lois sans se soucier des conséquences que vous énumérez dans vos discours actuels et dont vous accablez le peuple algérien. A qui voulez-vous faire croire que le peuple, et lui seul, est responsable de la tragédie algérienne ? A qui voulez-vous faire avalez ce mensonge ? Ce n'est certes pas au peuple algérien ! Si vous tenez tant à discourir, à user de votre droit à la parole (ce dont tant d'individus, parce dignes et honnêtes, sont privés) faîtes le au moins pour alléger votre conscience ! Pourquoi ne pas avouez plutôt ce qui s'est réellement passé, ce dont vous avez été le témoin privilégié? Pourquoi ne pas raconter, tout particulièrement, ces longues discussions que vous avez eues avec le général Mohamed Mediene (Toufik) dans son bureau ? Dîtes nous plutôt ce dont il vous a instruit. On dit de vous que vous êtes un homme du système ! Et cela n'est pas un mensonge et pour cause : vous n'avez jamais pu ou plutôt oser vous opposer à ce Larbi Belkheir baron mafieux, la véritable cause de la perte de notre pays, de notre peuple, ce même peuple que vous accusez. à tord! Est-ce là votre stratégie pour détourner l'attention du véritable cancer qu'est ce Larbi Belkheir ? Pourquoi tous ces efforts pour le déculpabiliser ? Ne vous a-t-il pas chassé de la présidence ? Ne vous a-t-il pas mené la vie dure pendant longtemps et par-dessus tout, ciblé à titre personnel ? Mais le système vous a appris qu'il ne faut jamais chanter loin du groupe. Et vos discours prouvent que vous êtes un bon élève car vous avez retenu leur leçon ! Voilà la vérité ! Et si l'Algérie a échoué, comme vous vous plaisez à le répéter, c'est bien parce que les responsables ont volontairement, consciemment, échoués dans leur missions de dirigeants, en termes plus clairs : ils ont trahi ! Ils ont pris part au complot dans le seul but de ruiner notre pays. Colonel Hamrouche, pour un fils de Chahid, ( et la photo du glorieux père, dont vous avez orné le mur de votre somptueux salon, n'a pas réussi à vous rappeler vers le chemin de l'honneur et de la dignité), il est regrettable de vous rappeler que c'est vous qui avez lamentablement échoué ! Et combien ! Vous avez baissé la tête devant le plus grand traître que l'Algérie ait jamais connue, vous vous êtes incliné face à ce renégat fils de Guaïde, le nommé Larbi Belkheir. Vous avez aveuglement suivi les ordres du sinistre général Toufik, dont la réputation n'est plus à faire à présent et à tout jamais. Mais il est inutile de s'attarder davantage sur ce que personne n'ignore aujourd'hui et que vous tentez par de tristes et vains efforts à falsifier. Un seul mot suffira pour conclure : Colonel Hamrouche vous avez trahi la mémoire de votre père le Chahid ! Nous avons soutenu depuis le début que le drame actuel de l'Algérie est imputable à ces hommes qui ont pris la relève, par la force et la trahison, à coup de crimes et de mensonges. Ils ont fauché à la racine l'Indépendance chèrement acquise par nos vrais héros que Dieu aient leur âme. Ils ont trahis l'esprit de Novembre ! Vous et vos collaborateurs avez laissé place à la progéniture des Guaïdes et des Harkis qui se sont emparés du pouvoir, qui ont étouffés l'Algérie de Ben M'hidi, Mourad Didouche et bien autres, gloire à eux toutes et tous ! Quel gâchis colonel Hamrouche, quel honte pour le sang chaud et pur de votre père versé pour cette Algérie, qu'aujourd'hui par cupidité, vous maintenez sous la botte d'un Larbi Belkheir et de ses sbires. A votre façon vous avez contribué au règne de l'informel, de l'aléatoire, de l'anomie, en un mot : du chaos propagé à tous les niveaux et à tous les appareils de l'Etat algérien. C et état de fait, vous l'avez sciemment choisi, voulu, instauré et institutionnalisé comme moyen de gouvernance afin de noyer toutes tentatives d'assainissement. La calamité est tel le que rare s sont les hommes qui ont échappé s aux tentacules de la pieuvre corruptrice qui ruine l'économie et qui tente par-dessus tout, de détruire la réputation de nos institutions. Notre pays aujourd'hui est aux mains d'une mafia dont vous connaissez les parrains mais que vous ne désignez pas puisque vous préférez nager dans la zone grise, jamais à coté du blanc ni du noir d'ailleurs ! La solution au problème Algérien ne peut pas venir d'une ouverture à la mondialisation comme vous le prétendez, l'épanouissement économique ne peut se faire que dans une atmosphère saine, régulée par un appareil judiciaire loyal et intègre. Les miracles ne s'achètent pas, les miracles adviennent par les actes courageux des hommes fiers aux cours purs : votre père en est un exemple. Mais hélas, les vôtres actes imposent ce terrible constat : le feu a enfanté la cendre ! Tant que les responsables ne sont pas nommés et jugés ! Tant que les hommes qui, comme vous, fuient leurs responsabilités, choisissent la fidélité au système mafieux et aux criminels, leur abandonnant ainsi ces richesses tant humaines que naturelles : la situation ne pourra pas s'améliorer ! Du moins de votre vivant car fort heureusement et comme on le dit si bien chez nous : tout a une fin et ne reste dans l'oued que ses pierres ! A chaque temps ses hommes et l'Algérie dont rêvaient nos martyrs nous la défendrons jusqu'à la dernière goutte de notre sang.
Gloire à nos Martyrs et Tahya Eldjazaïr P/Le Mouvement Algérien des Officiers Libres Le Colonel H. du DRS, Membre du MAOL
Jeudi 18 Novembre 2004
LEGALITE HONNEUR JUSTICE L'Amnistie Générale, Le départ sans gloire du général Mohamed Lamari l'ex chef d'Etat Major de l'Armée National Populaire et une partie des officiers membres de son clan responsables de la décennie sanglante qui a suivi le putsch de janvier 1992, constitue une étape majeure dans le retour à la paix en Algérie. Cependant, cette démission a la sauvette d'un des plus grands criminels de l'Algérie indépendante ne peut en aucun cas servir de prétexte a une amnistie "générale" dont le but vise clairement a exonérer les auteurs de la catastrophe nationale qui ont pour noms : Khaled Nezar, Larbi Belkheir, Mohamed Mediene alias "Toufik", Mohamed Lamari, Mohamed Touati, Smain Lamari, Brahim Fodil Chérif,.et leurs suppôts civils (Ali Haroun, Reda Malek, et consorts). Le concept d'amnistie "générale" est lourd de sens et aura certainement des conséquences sur le devenir de la Nation, puisque cette amnistie n'est nullement destinée aux "terroristes Islamistes" mais concerne plutôt l'acquittement officiel des généraux et leurs alliés qui ont plongé l'Algérie dans l'abîme des horreurs! La seule présence de Larbi Belkheir dans la plus haute sphère de l'Etat souffle l'initiative Bouteflika. Le discours officiel, pourtant plein en apparence de bon sens et de sagesse, ne cadre pas du tout avec la requête populaire dont le souhait le plus cher est de se débarrasser des tyrans qui ont confisqué la liberté des Algériens et à leur tête Larbi Belkheir. Le président doit savoir qu'amnistie ne signifie nullement " amnésie ", en offrant une porte de sortie aux assassins de tout bord, le projet Bouteflika s'apparente à une manouvre habile de sauvetage des généraux génocidaires et de leurs complices. Pour faire face aux défis du XXI eme siècle qui nous sont imposés par les puissances mondiales, il est impératif de se ressaisir, de ressouder les rangs, de corriger les erreurs du passé et d'être attentif aux aspirations du peuple algérien et d'écouter sa voix. Pardonner et ouvrer unanimement pour bâtir un avenir commun est certes, très louable mais nécessite une cohésion parfaite entre les gouvernants, en l'occurrence l'Etat et ses représentants légitimement élus, et les gouvernés ; c'est a dire le peuple. Cette condition essentielle fait malheureusement défaut, depuis que les usurpateurs ont modifié le cours de l'histoire en ce sinistre mois de janvier 1992, qui a vu l'Algérie basculer dans un effroyable bain de sang. La confiance a cédé la place à l'indifférence, à la suspicion, à la colère et parfois à la révolte. A partir du moment où le pouvoir est incarné par des personnes immorales, corrompues et sans honneur ni dignité il est tout a fait logique qu'elles ne peuvent gouverner que par la terreur et le mépris et donc il faut s'attendre a ce qu elles soient rejetées ! Voilà pourquoi en évoquant dans ces circonstances particulières "le pardon" sous la forme d'une amnistie "générale" ne peut qu'être interprété comme une voie ou solution garantissant l'impunité aux bourreaux de l'Algérie. L'impunité génère un profond sentiment d'injustice et de Hogra qui ne peuvent s'estomper aussi aisément et c'est l'une des raisons majeures des précédents échecs ayant accompagnés toute tentative de réconciliation. L'amnistie telle qu'elle est présentée n'est qu'une "anesthésie" temporaire des esprits et des cours encore sensibles. Nul besoin de légitimer une manouvre politique en invitant le peuple à un referendum. Le résultat est connu a l'avance et ce ne sont pas les gaveurs des urnes du DRS qui vont se plaindre, eux les adeptes des scrutins "honnêtes et transparents" qui, même en cas de rejet massif, ont pris l'insolente habitude de faire élire leurs marionnettes par des scores a la Soviétique! Toute solution contraire a celle que nous avons proposé, telle que présentée dans notre plan de sortie de crise ( plan sortie de crise ), ne peut être assimilée qu'a un bricolage politique qui n'a aucune chance d'aboutir a une solution juste, équitable et définitive du conflit algérien et risquera même de déclencher tôt ou tard une explosion sociale aux conséquences désastreuses. Durant la période du premier mandat de Bouteflika, l'Algérie a été secouée par des émeutes populaires qui ont commencé en Kabylie et qui continuent à ce jour de se propager partout sur le territoire. Pourquoi de tels déchaînements dans un pays pourtant très riche ? La réponse est bien simple, mais ne semble pas captiver l'attention des responsables : Les Algériens revendiquent plus de liberté, de dignité et de justice. Ils revendiquent également le retour aux valeurs clefs de novembre à savoir la restauration d'un Etat souverain, démocratique et social dans le cadre des principes de base ainsi que le respect de toutes les libertés fondamentales. C'est pour eux la seule alternative leur garantissant le droit a la Dignité et a la Prospérité. Les responsables de cette faillite ne sont pas seulement les islamistes ou les militaires, mais aussi cette opposition fantomatique fabriquée de toutes pièces dans les laboratoires du DRS et qui a dilué les problèmes en préférant le luxe et les privilèges soigneusement distribués par le pouvoir occulte afin de se concentrer et cibler la seule mouvance islamique en surfant sur la vague du "péril vert". Où sont donc passés les portes voix de la société civile qui criaient au début des années 90 de toutes leurs forces pour sauver la démocratie ? Finalement beaucoup ont fini par se ranger sous la "bannière" du pouvoir en devenant les plus ardents défenseurs des généraux-dictateurs. La Démocratie en Algérie, pour laquelle des centaines de citoyens ont payé un lourd tribut depuis octobre 1988, n'est pas plus à l'abri aujourd'hui qu'elle ne l'ait été en cette période. Il suffit uniquement de voir ce que sont devenus ces représentants autoproclamés de la société civile pour se rendre compte une fois pour toute que le DRS est le véritable détenteur du pouvoir puisque c'est lui qui conçoit et installe les hommes au pouvoir ! Le peuple algérien est un peuple épris de paix qui aspire toujours a des lendemains meilleurs, a la seule condition, qui a été vérifiée tout au long de l'histoire de notre pays, que sa Dignité et son Honneur restent sauf ! Mais tant qu'il y'aura des hommes qui se considèrent au-dessus des lois, l'Algérie toute entière en souffrira et le sang continuera malheureusement de couler. Nul n'a le droit d'ignorer le passé, ni de faire l'impasse sur les tragiques événements pour décréter du jour au lendemain un nouveau départ sans prendre en considération les attentes de toute une nation qui réclame Vérité et Justice. Des mesures courageuses s'imposent et impliquent la reconnaissance de l'Etat quant aux graves dérives subies en son nom par une partie de l'Armée et des forces de sécurité. Sans cette obligation, a même de restaurer la confiance et de restituer la crédibilité a l'Etat, cela voudrait dire que les assassins ont eu raison de tuer, les tortionnaires ont eu raison de torturer et les voleurs ont eu raison de piller ! Une amnistie pareille est inacceptable car elle symbolise le blanchiment du meurtre, du vol et du crime en tout genre. C'est aussi une honte pour l'Algérie qui ne sera pas lavée des forfaits des criminels. C'est aussi une injustice de plus à toutes les mères, à tous les enfants, et à toutes les familles des victimes de ces années de tragédie. Le pouvoir d'amnistier appartient uniquement à ceux qui ont l'autorité et le droit d'accorder le pardon. Amnistier, est du ressort exclusif des familles mutilées par la disparition d'un être cher, à ceux qui ont dit non aux totalitarismes et qui ont été marqués pour le restant de leurs jours dans leurs chairs et leurs âmes par le fer ardent des tortionnaires, à ceux qui ont été persécutés et contraints à l'exil. En un mot, amnistier est l'attribut des seules victimes qui ont eu a souffrir des atrocités de cette guerre civile barbare et inutile, imposée par une poignée de généraux mafieux et inconscients pour s'opposer au choix du peuple. Seul ceux qui possèdent le pouvoir de pardonner ont ce privilège de l'accorder ou pas. Tenter de l'arracher, de l'acheter ou de le subtiliser ne résoudra aucun problème et risque au contraire d'avoir des conséquences plus grave et plus dramatique pour tous. Gloire à nos Martyrs et Tahya Eldjazaïr P/Le Mouvement Algérien des Officiers Libres Le Colonel H. du DRS, Membre du MAOL
Samedi 03 Avril 2004
LEGALITE HONNEUR JUSTICE Général Benhadid, Nous ne pouvons laisser passer vos déclarations sans y apporter les corrections indispensables. une mise au point s'impose pour mettre les pendules à l'heure et rétablir la vérité dans tous ses droits. La vérité, cette victime souvent mutilée par les déclarations d'officiers généraux officiellement à la retraite ! La solennité du moment exige de tous, du moins pour les plus dignes, une rigueur et une assiduité intellectuelle exceptionnelles, car de la ponctualité des faits et de la précision des évènements dépend le sort de toute une nation voire le salut même de l'Algérie. Par ailleurs général Benhadid, quand on prend sur soi la responsabilité de s'adresser au peuple il faut le faire sans préjugés ni complaisances mais avec la bravoure et le courage digne d'un officier qui remplit son devoir envers son pays (et non complimenter d'anciens collègues) quels que soient les circonstances et quels que soient les risques. Oui général Benhadid, les risques, ceux mêmes pris sans hésitation par le défunt général major Saïdi Fodhil pour la sauvegarde du pays..Un des meilleurs officiers du MAOL ..votre ex. ami, si vous vous souvenez encore de lui ! Vous commencez général Benhadid par une constatation aussi gravissime que dramatique, l'absence de la confiance entre le citoyen et l'Etat. Ne trouvez vous pas que cette carence est entièrement justifiée ? Si vous grattez juste un peu le sujet vous allez trouver une infinité de raisons à cela. Comment expliquer aux millions de jeunes les disparités sociales manifestes entre gouvernants et gouvernés ? Le peuple algérien a des yeux pour voir ce que font les gouvernants de l'argent public pour ne citer que ce point. Vous avez dit que l'Armée, sous entendu bien sûr le commandement de l'ANP¹, n'a jamais intervenu directement ; ni pour influencer le sort d'une élection présidentielle ni dans le choix d'un président ; sauf une seule fois en 1992 ! Faut-il vous rappeler tout d'abord que le putsch de janvier 1992 a été perpétré entre autre par Khaled Nezzar en personne, il le revendique d'ailleurs haut et fort dans ses proclamations et ses écrits ; c'est lui aussi qui a contribué à la venue du feu Mohamed Boudiaf qu'il a fait assassiner par la suite ; et c'est lui aussi qui a sorti Liamine Zeroual de sa retraite pour en faire un président. Vint ensuite le tour de Larbi Belkheir² pour imposer son poulain ou son canasson.comme président ! Mais par dessus tout, vous n'êtes pas sans ignorer les conditions scandaleuses de l'élection de Bouteflika ! Quand vous dites que c'est une poignée de généraux à la retraite (trois ou quatre selon vos dires) qui agissent dans l'ombre à la présidence et trompent le peuple donnant l'illusion que c'est l'institution militaire qui désigne les présidents. D'abord vous parlez d'une poignée de généraux dont vous ne citez qu'un seul à savoir Larbi Belkheir mais vous n'osez nommer ni Mohamed Touati, ni Khaled Nezzar. Ensuite vous semblez oublier que ces généraux sont comptés sur l'institution militaire quels que soient les arguments que vous pouvez avancer. Ces généraux parlent et font des déclarations comme bon leur semble sans en référer à personne, parce qu'ils se sentent investi d'une autorité exceptionnelle ! A vrai dire général Benhadid, vous savez plus que personne que le fait d'affirmer que ces généraux, ou d'autres, sont le cour battant de l'Etat, c'est avouer clairement qu'ils détiennent le vrai pouvoir et par conséquent : ils sont l'Etat ! Vous avez incroyablement certifié que vous vouez le plein respect au général Larbi Belkheir que vous accusez ensuite d'être le responsable de la banqueroute de l'Algérie !!! On ne peut être aussi contradictoire dans ses propos !!! Il n'y a que deux façons d'expliquer ce funeste témoignage de respect au plus ignoble des créatures que la terre d'Algérie n'ait jamais portée. Soit vous avez peur de la riposte de Larbi Belkheir et vous essayez de minimiser l'effet de vos dires pour ménager la chèvre et le chou (On vous dira qui est le chou plus loin) ; soit que vous pensez réellement ce que vous dites et à ce moment là c'est encore plus grave de la part d'un officier général qui a été limogé lui et son frère ambassadeur par ce même Larbi Belkheir ! Avez vous oublié d'où venait Larbi Belkheir avant de rejoindre l'ALN ? Vous parlez de la respectabilité de Larbi Belkheir, cet énergumène qui a noyé l'Algérie dans un fleuve de sang. Ce n'est sûrement pas le mieux de ce qu'a connu la famille³ de l'ANP bien au contraire ! Belkheir a détruit l'armée nationale populaire au delà de toute imagination. Si vous pensez que Larbi Belkheir vaut un Hachichi ZinelAbidine ou un El-Hachemi Hajeres pour ne citer que ces deux officiers, alors là.Votre jugement des hommes est bien médiocre. Pire encore, vous reconnaissez que Belkheir a constitué sa propre milice avec laquelle il a investi tous les points névralgiques des instances civiles et militaires de l'Etat, ce qui confirme que l'Etat pour lequel se sont sacrifiés nos martyrs est un Etat mafieux sous la coupe d'une caste de despotes. Quand par ailleurs vous évoquez la conclave de Bordj-el-Bahri en 1979 au sein de l'ex. école des ingénieurs (ENITA), vous affirmez que c'est Larbi Belkheir qui a imposé avec Rachid Benyeles et le feu Kasdi Merbah, le colonel Chadli Benjedid comme président au détriment de Bouteflika. En réalité à l'époque, un conflit était né entre Mohamed Salah Yahiaoui et Abdelaziz Bouteflika pour la succession du défunt Houari Boumediene. En plus des données à caractère régional du problème, toute l'idéologie de la révolution était mise en question par certains ce qui avait donné lieu à de très violentes confrontations entre les responsables militaires et politiques du pays et le litige risquait de s'étendre au sein de l'ANP. La seule solution était de revenir au code militaire pour le choix du nouveau dirigeant et puisque Chadli Bendjedid à l'époque été l'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé le commandement de l'Etat lui revenait de source tout simplement. Malheureusement, Larbi Belkheir a été l'unique bénéficiaire de ce choix et ce n'est pas un hasard s'il est le seul a avoir survécu à ce conclave ! Vous effleurez un sujet hautement sensible quand vous faites allusion à certains ministres de l'équipe Bouteflika lorsque vous dites qu'ils sont porteurs de passeports étrangers. C'est une violation sérieuse de la loi et une mascarade à plus d'un titre puisque les services du DRS ont fermé les yeux sur ce qui était considéré autrefois comme un crime s'agissant de hauts fonctionnaires de l'Etat . L'exactitude est de rigueur général Benhadid et puisque vous avez abordé ce point vous auriez dû révéler que Abdelhamid Temar est porteur d'un passeport Canadien, que Chakib Khelil est porteur d'un passeport Américain, que Saïd Bouteflika est porteur d'un passeport Français, que Abdelaziz Bouteflika est porteur de passeports Emirati et Suisse, que Belkheir est porteur de passeports Français et Suisse, que Mohamed Touati est porteur d'un passeport Français...etc. La liste est longue général Benhadid et la question qui se pose d'elle-même : comment avez vous accepté un seul instant, vous le fier militaire algérien d'être commandé par ces gens.. !!! Larbi Belkheir connaissait Abdelaziz Bouteflika en profondeur et était au courant de la complexité de sa personnalité. Il savait très bien aussi ce qu'il faisait quand il l'a ramené à la tête de la magistrature suprême du pays. Larbi Belkheir désirait revenir à la tête du pays, lui qui a toujours gouverné derrière un paravent ne pouvait trouver meilleur candidat pour piéger les brebis galeuses du MDN qu'il avait lui-même un jour modelé et installé chacun dans son poste respectif ! Au départ pour Bouteflika, l'équation était simple, les généraux qui l'avaient appelé à la rescousse devaient accéder à toutes ses exigences ; après tout il était venu pour leurs garantir une amnistie fiscale légalisant leurs affaires, leur assurer une immunité contre toutes poursuites judiciaires liées à la lutte anti-terroriste et pour couronner leur victoire militaire par la grâce générale ! Mais en réalité le pouvoir ne se partage pas et Bouteflika ne lui suffisait pas d'être un quart de président. Depuis des mois, Mohamed Lamari et ses auxiliaires sont à la merci des humeurs orageuses d'un président devenu fort embarrassant. Ces même généraux qu'ils l'ont intronisé se trouvent dans une situation sensiblement délicate où leur marge de manouvre est devenue très étroite. Pour le commandement militaire c'est une lutte pour la survie ; pour Bouteflika c'est une bataille déterminante pour conquérir le pouvoir absolu. En réalité on peut résumer toute la situation en quelques mots : tout le monde est arme à la main et la nuit des longs couteaux vient juste de commencer! La situation est très grave général Benhadid, et à moins de faire le nécessaire ; le pays va connaître le pire et quand on dit le pire cela veut dire entre autre que l'unité nationale sera mise en péril. Le sort de cette élection a déjà été scellé, un Bouteflika élu ou un Bouteflika évincé de la présidence constitue dans les deux cas un péril imminent pour les commandeurs de l'ANP, conscients de ce danger fatal les généraux Mohamed Lamari, Mohamed Mediene ont récemment opté pour une solution drastique au problème Bouteflika, une stratégie qui changera l'Algérie toute entière. Nous avons beaucoup cité Larbi Belkheir non sans raison, si un être aussi maléfique, aussi abject est toujours au pouvoir c'est bien parce qu'il a constitué des dossiers extrêmement compromettants avec lesquels il tient la majeure partie des généraux et des figures politiques et économiques du régime. Vous ne pouvez pas ignorer cela général Benhadid et ne pas l'avoir révélé revient à fermer les yeux sur un fléau qui a gangrené l'Etat Algérien à savoir la corruption, les affaires à coup de millions de dollars des généraux.en poste ou à la retraite ! Larbi Belkheir reste sans aucun doute le totem central du système mafieux et le grand gourou des conspirateurs qui ont ruiné le pays et qui se sont illégalement appropriés ses biens. Comme si cela ne suffisait pas général Benhadid, Larbi Belkheir vous nourrit d'un pain fait d'un blé génétiquement modifié importé en toute illégalité pour sa minoterie. Finalement, après avoir cité une infime partie des monstruosités de ce qu'il convient de dénommer le bourreau de l'Algérie, savez-vous général Benhadid pourquoi Larbi Belkheir vit et se comporte à ce jour comme un pacha ? Eh bien.tout simplement parce que vous et vos semblables vous avez laissé faire général. Vous qui vous réclamez de la famille révolutionnaire vous avez honteusement baissé les bras et vous venez vous plaindre aujourd'hui après avoir failli dans votre mission et manqué à votre devoir.Mais n'ayez crainte, il y a encore des hommes qui vont corriger le tir et qui vous réservent bien des surprises !!! Jusqu'à une période toute récente, le commandement militaire n'a jamais eu autant de porte paroles. Pourtant, le règlement de service dans l'armée stipule clairement qu'un officier général mis en retraite ne quitte pas pour autant définitivement les rangs de l'ANP (sauf dans le cas exceptionnel d'une radiation définitive) et reste par conséquent astreint au même droit de réserve imposé par la fonction et le grade. Il est tout à fait impossible qu'un général même en retraite prenne la liberté de faire des déclarations publiques graves à la presse et adopte des positions politiques majeures sans en référer préalablement aux responsables militaires concernés à savoir le chef d'Etat major en personne! Le défilé incessant des généraux retraités sur les unes de la presse nationale entre en fait dans le cadre de la nouvelle stratégie de communication adoptée par le commandement de l'armée. Quoi de mieux pour donner la cadence aux acteurs politiques ou monter au front pour mener la bataille de l'information que de faire appel à un général en civil. Ce qui nous ramène à l'histoire du chou général Benhadid car nous savons très bien suite à quelles circonstances votre interview a été organisée. Votre invitation à déjeuner au MDN a été vaine puisque la vérité a ses soldats qui la défendent contre tout et contre tous ! Gloire à nos Martyrs et Tahya Eldjazaïr P/Le Mouvement Algérien des Officiers Libres Le Colonel H. du DRS, Membre du MAOL
¹L'amalgame entre Institution militaire et généraux de l'armée est souvent fait de manière délibérée, pour confondre l'honneur de l'armée avec celui des ses généraux ce qui permet aux intéressés de considérer toute attaque contre les généraux comme une attaque contre l'institution miliaire. ²Pour vous rappeler général Benhadid, Belkheir s'est réfugié à Genève en 1992 suite à la découverte par la justice italienne de son implication avec la mafia Italienne dans le cadre de l'affaire de dédoublement de l'oléoduc Algéro-Italien. Mais même cela n'a pas empêcher Belkheir de diriger le pays à partir de Genève grâce à ses lieutenants. ³C'est justement cet esprit de famille que vous avez inconsciemment évoqué qui assure la pérennité de la pègre et c'est l'omerta qui lui donne le souffle essentiel et la seule famille à laquelle appartient Belkheir, c'est celle des traîtres qui ont anéanti le pays ; s'il vous plait d'en faire partie vous êtes libre.
Jeudi 08 Janvier 2004
LEGALITE HONNEUR JUSTICE Rappelez- vous général Zeroual. Ô
général Zeroual, il est très difficile de garder
son sang froid lorsqu’une vérité absolue est déformée
pour satisfaire la vanité d’un seul homme. Il devient
ainsi indispensable de remettre les pendules à l’heure
et vous remémorer certains événements parmi tant
d’autres que vous avez omis de citer dans votre communiqué
de presse. Même si le verbe reste tranchant et l’idée
déterminée cela n’est point comparable avec les
blessures infligées à ceux qui ont un jour crus en vous
! Le
11 septembre 1998, vous vous êtes adressé au peuple algérien
obligé d'exécuter une grave décision prise trois
jours plutôt au ministère de la défense par les
généraux à la suite d’une réunion
houleuse. Général Zeroual au cas où vous l’auriez oublié ; vous rendez vous compte que vous avez des dizaines de milliers de victimes sur la conscience! Rappelez vous la tête que vous avez fait lorsque vous avez appris de la bouche du général Mohamed Betchine le matin du 5 septembre 1997 que le massacre du village de Sidi Youcef (Beni-Messous) a été perpétré sur ordre par des éléments du général Smain Lamari ! Rappelez vous le fameux dossier qui a été déposé sur votre bureau par un de nos meilleurs officiers, en l’occurrence le défunt commandant Djeghloul Aïssa alias Cdt Cherchali, et qui a payé de sa vie ce geste à cause de vous. Bien que le dossier renfermait des preuves irréfutables sur l’implication des services opérationnels du DRS dans la disparition de milliers d’algériens liquidés suite à des tortures indescriptibles, tout ce que vous avez fait c’était de charger le général Mohamed Betchine de contacter le général Toufik pour essayer de trouver un moyen plus discret pour régler ses affaires en lui faisant parvenir en main propre une copie du dossier en question par l’intermédiaire du commandant Hadad AbdelKader alias Abdel Rahman. Un geste irréfléchi et inconsidéré de votre part qui a condamné à mort le commandant Cherchali. Rappelez vous les généraux Saïdi Fodhil et Mohamed Touahri ; les colonels Hachemi Touabih et Hadj Sadouk qui ont été assassinés par votre faute, vous saviez pertinemment qu’ils allaient être liquidés mais vous n’avez rien fait, vous avez laissez faire les tueurs de Smain et vous êtes resté inerte dans votre bureau à attendre les macabres nouvelles ! Pire encore, vous avez souillé leurs mémoires alors qu’ils ont donné leurs vies comme des milliers d’autres pour que vive l’Algérie, vous n’avez pas eu le cran de confronter les commanditaires de la tragédie et de mettre fin aux massacres ; et pourtant des Hommes étaient prêt à vous suivre au feu mais vous les avez lâchement sacrifié pour sauver Zeroual ! Vous parlez de corruption, de pourrissement, auriez vous oublié ce qu’ont fait les généraux Mohamed Betchine et Abdelmadjid Taghrirt : vos amis proches ; ils ont dévalisé des milliards, des généraux voyous parmi tant d’autres, des sangsues qui ne s’assouvissent jamais alors que les enfants algériens meurent de faim. C’est bien grâce à vous que Khaled Nezzar et Mohamed Touati ont réussi à amputer l’armée nationale de ses membres intègres et nationalistes. Faut-il vous rappeler ce qui s’est passé à la fin du moi de juin 1998 dans votre bureau lorsque vous avez ignoblement avalé les insultes des généraux Khaled Nezzar et Mohamed Lamari suite aux différents concernant la liste nominative des colonels proposés au grade de général ! Rappelez
vous les escadrons de la mort, l’équipe “192”,
les assassinats en masses, les enlèvements, les violes, les
tortures, les liquidations, les charniers, les affaires, les vols,
les containers, les trafics de tout genre…etc. Aujourd’hui
des députés¹ ont été tabassés,
humiliés par des « …….. » ; Quelle
honte pour un Etat qui lâche ses chiens contre les représentants
du peuple. C’est vrai que c’est les députés
qui ont reçus la raclée mais c’est le peuple qui
a été visé. Pour vous rendre justice général, vous avez raison sur un point, un unique point ; L’Algérie, elle sortira de son gouffre, le gouffre dans lequel vous l’avez jeté et ce sera fait sans vous. En fin, ne vous méprenez pas général, personne ne vous regrette et de grâce ne citez plus nos glorieux martyrs car si vous aviez conscience du mal que vous avez fait à l’Algérie, cette “ AMANA” que vous avez trahi, vous auriez étouffé votre voix à tout jamais, mais que dire ; à l’indignité d’un renégat s’ajoute l'infamie !
Gloire à nos martyrs et Tahya El Djazair.
Le Commandant BenHamadi Lotfi dit AbdelRahim (DRS)
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